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Depuis le 1.1.2013, la "Commission nationale du film et de la protection des mineurs" fixe des âges d’admission pour tous les films faisant l’objet de projections publiques dans des cinémas. L’"âge légal" est fixé de manière à ce qu’un enfant/adolescent de cet âge ne subisse pas de dommage en visionnant le film. Un enfant/adolescent qui a atteint cet âge est admis seul. L’âge légal peut être abaissé de max. 2 ans pour les enfants/adolescents accompagnés d’une personne détentrice de l’autorité parentale (p.ex. avec un âge légal de 10 ans, un enfant de 10 ans est admis seul; un enfant de 8 ans est admis accompagné d’une personne détenant l’autorité parentale).
L’"âge recommandé" est fixé de manière à ce qu’un enfant/adolescent de cet âge comprenne le film.
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CONTENU
Trois personnages, trois vies aux antipodes les unes des autres, vont se trouver en relation d’une étrange manière. Kostia, adolescent de 15 ans qui refuse le monde de richesse de son père - celui-ci, en retour ne comprend pas du tout son fils -, Margarita, future belle-mère de ce dernier, aussi aguicheuse qu’elle est arrogante et enfin Macha, une jeune fille rêvant d’être actrice, sans réel talent mais armée d’un optimisme à toute épreuve. Ils ont un point commun pourtant, la fragilité morale, mentale et physique de leurs existences. Avec ce deuxième film, Anna Melikian use encore une fois de la fraîcheur du conte, pour décrire la Russie moderne réelle, entre terrains vagues et immeubles futuristes, entre misère crasse et richesse insolente.
Un nouveau conte
Anna Melikian n’a pas son pareil pour installer dans ses histoires des atmosphères féériques ou surnaturelles. Dans ses films, il se trouve toujours quelqu’un pour sauver les autres. Ici, l’ange sera Macha. Une jeune fille exubérante qui court les petits boulots pour pouvoir se payer ses opérations de chirurgie esthétique. Elle accepte tout, même ce qu’elle ne devrait pas, jouer la naïade, alors qu’elle ne sait pas nager. Ce sera Kostia qui la sauvera de la noyade. Il est fasciné par la fraîcheur et l’optimisme de Macha. Tout le contraire de sa belle-mère Rita, froide et superficielle. Pourtant les ambitions de celle-ci vont s’écrouler lorsqu’elle apprendra qu’elle est atteinte d’une maladie incurable. Le désespoir pousse parfois les gens à des actes ou des paroles insensés et voilà Rita à la rue. Après une nuit de soûlerie, elle se réveille chez Macha.
A propos de son film précédent, Rusalka, Anna Melikian décrivait Moscou comme une ville ayant une population vivant sur deux planètes différentes. Il n’y a pas meilleure image pour exprimer la séparation existant entre les mondes de Macha et de Rita. Et la réalisatrice l’illustre avec une finesse incroyable usant pour chacun de ces mondes de palettes de couleurs différentes – chaudes avec Macha et le monde du bas, froides et dures dans le monde des riches –, en structurant les décors en total contraste – chaotiques dans le premier, rectilignes et aseptisés dans le second. Il n’y a pas de lien entre les deux mondes, seulement une navette: la mobylette de Kostia. Star a tout du conte féérique. Le film est réaliste dans ses descriptions de certaines situations, mais il est aussi fantastique dans sa façon de mettre en relations les trois protagonistes (cinq, si on ajoute le père de Kostia et ce vieux dont, tour à tour, Macha, Rita et Kostia prendront soin). Reste à savoir qui est la fée ou le magicien.
IMAGES
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