Le nombre de visiteurs indiquées représentent toutes les chiffres qui a été annoncé et saisie pour ce film depuis la date des sortie.
Mika Berghäll
Depuis le 1.1.2013, la "Commission nationale du film et de la protection des mineurs" fixe des âges d’admission pour tous les films faisant l’objet de projections publiques dans des cinémas. L’"âge légal" est fixé de manière à ce qu’un enfant/adolescent de cet âge ne subisse pas de dommage en visionnant le film. Un enfant/adolescent qui a atteint cet âge est admis seul. L’âge légal peut être abaissé de max. 2 ans pour les enfants/adolescents accompagnés d’une personne détentrice de l’autorité parentale (p.ex. avec un âge légal de 10 ans, un enfant de 10 ans est admis seul; un enfant de 8 ans est admis accompagné d’une personne détenant l’autorité parentale).
L’"âge recommandé" est fixé de manière à ce qu’un enfant/adolescent de cet âge comprenne le film.
Pour tout complément d’information: filmrating.ch
CONTENU
"The best sauna movie anyone’s ever likely to see, and a movie in which usually taciturn men bare their sweaty pink bodies and souls." (Variety)
Véritable art de vivre dans un pays qui en compte presque un pour deux habitants, le sauna fait partie intégrante du paysage finlandais. Mais ce que l’on découvre, au-delà des clichés, à la vision de "Steam of Life", c’est la dimension cathartique de ces étuves parfois improvisées – mention spéciale pour la cabine téléphonique et la moissonneuse-batteuse !
Comme le précise d’ailleurs un proverbe du crû, « le sauna éteint l’amertume, la flagellation apaise la rancoeur » (allusion au martinet semi-rigide formé de jeunes rameaux de bouleau très prisé des Scandinaves) : Joonas Berghäll et Mika Hotakainen nous introduisent en effet dans l’intimité d’un lieu où les langues se délient autant que les pores se dilatent. Des hommes de tous âges évoquent leurs blessures, leurs solitudes, leurs espoirs. À ces intériorités qui s’exposent sans fard, séquence après séquence – au point que le sauna prend parfois des allures de cabinet psychanalytique, la caméra offre des moments d’apaisante contemplation d’une nature consolante, maternelle. Mais émergent aussi de la vapeur (et des larmes) des instants dont l’incongruité vient altérer la lenteur mélancolique du film, le faire subtilement osciller entre l’élégie et la comédie douce-amère : le choeur que forment les protagonistes de "Steam of Life" dans la scène finale n’aurait sans doute pas dépareillé chez un Kaurismäki… (Visions du Réel)
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