Aisheen - still alive in gaza

No Distributor  

Le film n'a plus de droits de distribution en Suisse

Distributeurs précédents: Filmcoopi Zürich AG
TITRES
Originale
Aisheen - still alive in gaza
deutsch
français
italiano

DATES DE SORTIES
Suisse
19.05.2010
Suisse alémanique
09.12.2010
Suisse romande
19.05.2010
Tessin
NOMBRE DE SPECTATEURS

Le nombre de visiteurs indiquées représentent toutes les chiffres qui a été annoncé et saisie pour ce film depuis la date des sortie.

Suisse
3'096
Suisse alémanique
1'064
Suisse romande
2'032
Tessin

CAST & CREW
Réalisation
Nicolas Wadimoff
Producteur
Fayçal Hassairi
Joëlle Bertossa
Scénario
Nicolas Wadimoff
Béatrice Guelpa
Musique
Darg Team
Acteurs
Documentary
ÂGE D'ADMISSION

Depuis le 1.1.2013, la "Commission nationale du film et de la protection des mineurs" fixe des âges d’admission pour tous les films faisant l’objet de projections publiques dans des cinémas. L’"âge légal" est fixé de manière à ce qu’un enfant/adolescent de cet âge ne subisse pas de dommage en visionnant le film. Un enfant/adolescent qui a atteint cet âge est admis seul. L’âge légal peut être abaissé de max. 2 ans pour les enfants/adolescents accompagnés d’une personne détentrice de l’autorité parentale (p.ex. avec un âge légal de 10 ans, un enfant de 10 ans est admis seul; un enfant de 8 ans est admis accompagné d’une personne détenant l’autorité parentale).
L’"âge recommandé" est fixé de manière à ce qu’un enfant/adolescent de cet âge comprenne le film.
Pour tout complément d’information: filmrating.ch

Âge légal
Non classé
Âge suggéré
Non classé
Canton BS
14/11
Canton GE
10 (14)
Canton ZH
J14

CONTENU

"Elle est où la cité des fantômes ?", demande l’enfant au gardien du parc d’attractions. "Elle est là, juste là. Mais elle a été bombardée… Tu veux la voir ?" C’est par ces mots que commence le film «Aisheen", balade impressionniste dans une Gaza dévastée, au lendemain de la guerre.

La cité des fantômes, c’est Gaza…

Avec des clowns qui tentent de faire oublier un bombardement aux enfants, armés de ballons de baudruches ; une baleine échouée sur une plage, "grosse comme un immeuble" qui alimente les fantasmes; un lion d’abord famélique, puis empaillé, curieusement suspendu dans la cage d’un zoo à la manière d’un trophée. Ou encore des dizaines de bonbonnes de gaz enchaînées au bord d’une route balayée par le sable.

"Aisheen" (Still alive in Gaza ) raconte l’attente d’après le désastre. L’attente d’un futur meilleur dans la plus grande prison du monde.

Les avions rôdent encore au-dessus des têtes, les bombardements ne cessent pas.

Des hommes et des femmes errent dans les ruines. Des pêcheurs savourent l’unique poisson retenu par leurs filets dans cette mer désormais interdite. Plus loin, une famille de fermiers, hébétés, ramassent le bois des 56 oliviers qui les faisaient vivre depuis des générations. Une mère panse les plaies de son fils qui rêve de devenir martyr. Une adolescente pleure sa mère, deuil pudique.

Au gré des rencontres, dans ces lieux ailleurs anodins (mais qui, ici, prennent un autre sens), le film dessine une autre Gaza. Poétique, surréaliste, absurde, parfois. Et interroge sur le sens de la vie. Comment survivre ici?

Par petites touches, les images recomposent un monde possible dans un décor de western déglingué aux allures de fin du monde. Condamnés à vivre, les habitants de Gaza résistent, debout. "Pas besoin d’aide, mais de liberté, chantent les rappeurs de Darg Team. Nous reconstruirons Gaza, pierre par pierre !" Réparé, le carrousel orange du parc d’attractions se remet à tourner. En arrière plan, les immeubles de Gaza se déforment, se tordent, donnent le vertige. Vivre. Vivre jusqu’à la nausée.

"Aisheen" est un hymne à la vie. Envers et contre tout.


IMAGES


© No Distributor

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